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L’économie américaine croît 50% plus vite que celle de l’Union européenne


Depuis presque 30 ans, les élites européistes disent aux Français (et aux autres Européens) que nous avons besoin de fondre nos Etats-nations dans le moule européen pour concurrencer les USA. Seule un Etat fédéral européen, nous disent-ils, est capable de faire contre-poids à Washington.

Laissons, pour un instant, de côté le fait que l’UE est, en réalité, une invention américaine et un outil clé de domination américaine sur l’Europe. Posons-nous la question : l’UE est-elle même capable de concurrencer les USA ?

It’s the economy, stupid! (C’est l’économie, tu connard!)

-Bill Clinton

Les faits avérés démontrent que non. Surtout sur le plan économique. Si l’UE (même avant son élargissement en 2004) avait été un Etat des USA, elle compterait parmi les Etats fédéraux les plus pauvres.

Pire encore, chaque année de ces 10 dernières années, l’économie américaine a enregistré une croissance égale ou (le plus souvent) supérieure à la croissance moyenne de l’Union européenne, et en particulière des économies la zone euro, comme le démontre le graphe ci-dessous (crédit : Szymon Ziemba) :

Sur le graphe ci-dessus, la ligne rouge représente la croissance du PIB de l’UE, et la ligne bleue la croissance du PIB américain. La ligne orange correspond à l’économie chinoise.

La seule des dix dernières années où l’UE a connu une croissance économique plus forte que l’Amérique était 2016… la dernière année de la présidence de Barack Obama.

Le plus récemment, au premier trimestre, l’économie outre-Atlantique a enregistré une croissance encore plus spectaculaire, de l’ordre de 3,2% ! En même temps, le rythme de croissance en Europe, et notamment en France et en Allemagne, a nettement ralenti.

C’est maintenant officiel: l’Europe est la lanterne rouge de la croissance mondiale. Au lieu de rattraper les Etats-Unis, elle est de plus en plus derrière ; l’écart en faveur de Washington continue à se creuser. Pourquoi ?

En examinons ensemble les raisons principales.

 

La fiscalité : trop d’impôt tue l’impôt… ainsi que la croissance et l’emploi

La première cause est évidemment la fiscalité.

Cela ne plaira pas à beaucoup de Français (et d’autres Européens), mais il faut le dire : le libéralisme économique est indiscutablement supérieur à l’Etatisme. Une fiscalité oppressive est très nocive à l’entrepreneuriat et, en fait, à toute activité économique (achats, investissements…). Et donc à la croissance du PIB et à l’emploi.

Alors que la France reste (ex aequo avec la Belgique) la championne de l’OCDE de la fiscalité, et d’autres pays européens augmentent aussi les impôts, Donald Trump et le Congrès précédent (dominé par les Républicains) les ont abaissé outre-Atlantique.

Le résultat est un énorme coup de pouce à l’économie américaine à partir de 2017, avec une croissance de 2,3% en 2017, 2,9% en 2018 et, rappellons-le, 3,2% en premier trimestre de 2019. (En 2016, la dernière année de la présidence d’Obama, elle en était de 1,5% à peine !)

En même temps, la croissance du PIB de l’UE a ralenti de 2,4% en 2017 à 1,9% à peine en 2018. Elle sera probablement encore plus molle en 2019, car l’économie allemande, la plus grande de l’UE, est en récession.

Mais le Président Trump n’a suivi aucune idéologie ou école économique en particulier. Il a tout simplement suivi du bon sens : ce sont les entrepreneurs, le secteur privé, qui créent de la richesse et des emplois par leur travail.

Et la meilleure façon de stimuler tout cela est de laisser aux citoyens individuels le plus possible de leur propre argent. Autrement dit, de ne pas en confisquer trop. Ce que comprend parfaitement Donald Trump, mais que les élites européennes (ainsi que presque tous les souverainistes français) ignorent complètement.

 

Moins d’aides sociales… et donc d’assistanat

Qu’il soit clair : je ne suis pas contre les aides sociales en tant que telles. Mais là, comme avec tout, il faut connaître une modération. Trop d’aides sociales mène inéluctablement aux fraudes et à la création d’une classe entière d’assistanat : de gens qui vivent d’une façon permanente aux dépenses des autres.

Par exemple, parmi les 6 millions de chômeurs en France, il y en a environ 1 million qui pourraient travailler mais ne le font pas… car ils peuvent vivre encore d’allocations-chômage. Ils ne reprennent le travail que lorsqu’ils épuisent ces allocations.

Comme Emmanuel Macron l’a remarqué, les aides sociales en France sont “un pognon de dingue.” Et ces aides sociales très coûteuses entraînent inéluctablement un niveau d’imposition très élevé.

Une majorité des Français (dont les gilets jaunes) réclame moins d’impôts mais toujours plus de protections sociales. Le problème des Français (et pratiquement tous les autres Européens) est qu’ils ne comprènnent pas la réalité inéluctable que vouloir plus d’aides sociales, c’est réclamer d’être imposé davantage!

Comme l’a dit Margaret Thatcher, l’Etat n’a pas de son propre argent. Il n’y a que l’argent des contribuables (donc de nous tous) à sa disposition :

Si les politiciens vous promettent donc de vous donner X euros, cela veut dire qu’ils vous confisqueront d’abord le même montant ou (le plus souvent) encore plus d’argent.

En revanche, aux Etats-Unis, Donald Trump a nettement réduit les aides sociales pour ceux qui ne veuillent pas travailler et continuera à aller dans ce sens.

La sur-réglementation

La liberté économique est un droit fondamental.

Bien entendu, elle ne saurait s’exercer sans certaines limitations. Certaines réglementations sont nécessaires pour protéger notre santé, nos droits comme salariés, notre nourriture, notre environnement, et nos données privées, comme le démontre le scandal de fuite de données chez Facebook.

Or, ce que nous voyons depuis très longtemps en France et en Europe, c’est une sur-réglementation de tout et de tous ; une réglementation de chaque petit détail de chaque aspect de notre vie. L’UE elle-même produit chaque année des dizaines de pages de nouvelles directives, lois, et autres réglementations. A quoi les Etats-membres ajoutent encore leur propre réglementation.

Cela date, malheureusement, depuis longtemps. En 1966, Georges Pompidou, alors Premier ministre, était furieux lorsqu’il a vu la montagne de décrets à signer que lui avait été présentée. Il a exclamé :

« Mais arrêtez donc d’emmerder les Français ! s’emporte-t-il. Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays ! ».

En effet, il faut libérer ce pays. Ces paroles de Pompidou sont encore plus vraies aujourd’hui qu’en 1966. Il suffit juste un exemple : le Code du Travail, qui compte plus de 1000 pages, alors que celui de la Suisse n’en compte que 70.

Emmanuel Macron les a citées l’année dernière, mais, comme d’habitude, il n’en a rien fait, faute de volonté politique.

Et aux Etats-Unis ? Abrogation systèmatique de réglementations inutiles. Le Président Trump a même mis en place une règle d’or : la création d’une nouvelle réglementation fédérale doit automatiquement entraîner la suppréssion de deux autres.

Le résultat ? Les Américains créent de plus en plus de nouvelles technologies, produits, et services : micro-ordinateurs, micro-chips, engins spatiaux réutilisables, voitures électriques, médicaments, drones et autres robots, de l’intelligence artificielle…

Et nous, les Européens ? Nous ne créons que des nouvelles réglementations, directives, lois, agences, administrations, et niveaux de complexité administrative !

Autrement dit, les Américains font des produits et des services innovants, alors que nous, les Européens, ne créons que de la paperasse inutile.

Qui peut donc s’étonner que l’Europe est loin derrière les USA, et maintenant aussi la Chine, en termes de nouvelles technologies ?

 

La politique monétaire

Comme j’ai déjà écrit, et comme bon nombre d’économistes ont déjà constaté, l’euro est une monnaie artificielle, un non-sens économique complètement inadapté aux besoins des économies de la zone euro.

L’objectif de cette monnaie n’a jamais été économique, mais purement politique : préparer la mise en place d’un Etat fédéral européen.

Cela est de plus en plus évident, avec pratiquement toutes les économies de la zone euro en ralentissement, y compris maintenant l’Allemagne. Les économies les plus dynamiques de l’Europe sont celles des pays qui n’appartiennent PAS à la zone euro : la Pologne, la Roumanie, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Suisse…

L’euro est un tueur de croissance économique. Toute personne qui le nie est un illettré économique ou un menteur éhonté.

Cela est dû aux deux causes :

  • D’abord et surtout, c’est une monnaie artificielle, imposée à 17 économies différentes, ayant besoin d’une politique monétaire différente.
  • Mais aussi parce que le rémède appliqué par la Banque Centrale Européenne (BCE) depuis 2008 – celle de taux d’intérêt directeurs à 0% – ne peut être qu’un placebo, et pas une solution à long terme. Or, les taux directeurs de la BCE restent à 0%, ou à ses environs, depuis 2008, c’est-à-dire depuis 2019 ! Pire encore, depuis 2008, la BCE ne cesse d’imprimer de l’argent “vide”, dans le cadre de sa politique de “Quantitative Easing”.

Une telle politique a du sens seulement à court terme, comme solution immédiate du type “placebo” au pire moment d’une crise économique profonde (telle que celle de 2008). Elle est complètement dénuée de sens à long terme.

Pour comprendre cela, imaginez-vous que vous allez manger des bonbons (ou du chocolat). A court terme, ça plait, c’est délicieux… mais à long terme, ça nuit à vos dents.

Et outre-Atlantique ?

Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche et de Jerome Powell à la tête de la Federal Reserve, les taux directeurs de la Fed ont été relevés, le “Quantitative Easing” a été terminée, et un septième de l’argent “vide” imprimé pendant la présidence Obama a été retiré de la circulation. Le dollar s’est ainsi nettement renforcé contre l’euro.

Le chef de la Fed, M. Powell, voudrait relever encore plus les taux directeurs, mais Trump l’a découragé, pour l’instant, de le faire. Les taux directeurs actuels, entre 2% et 2,5%, sont déjà assez élevés.

Et OUI, c’est BON pour l’économie américaine ! Pourquoi ? Car cela attire beaucoup d’investisseurs.

Réfléchissez-vous vous-même : ou vaut-il mieux d’investir ? Là où les taux d’intérêt sont de 0% (alors que l’inflation est à 2,3%), les réglementations restreignent votre liberté, et le fisc va, en tout cas, confisquer la plupart de vos revenus ?

Ou dans un pays où les impôts ont été durablement abaissés, vous jouissez d’une liberté économique assez large, et les taux d’intérêt sont de 2%-2,5% ?

Quel investissement serait plus rentable, selon vous ?

Conclusions

Comme l’a dit en 1987, à Berlin, le Président américain d’alors, Ronald Reagan : “freedom is the victor” (“la liberté est le vainqueur.”) Un système économique libéral l’emportera toujours sur tout système dirigiste.

Et cela pour une raison simple : aucun groupe de politiciens, de fonctionnaires ou de commissaires n’est compétent pour gérer une économie entière, encore moins 28 économies complètement différentes !

Il est clair que les élites européistes, obsédés par la centralisation du pouvoir à Bruxelles et par la réglementation de tout, ont fait de l’Europe (et surtout de la zone euro) la lanterne rouge de la croissance mondiale. Il n’y a pratiquement aucune chance que l’UE puisse maintenant rattraper les Etats-Unis…

… au moins que cette première soit radicalement décentralisée et les économies de ses pays membres soient profondement libéralisées.

Il incombe donc aux Européens de voter, à chaque élection, pour des politiciens qui le feront et qui comprennent les vraies causes de la stagnation économique de l’Europe.

L’affaire du Siècle : que proposent les ong écologistes ?


Nous voulons tous un environnement propre… mais comment le créer ?

Une petition pour saisir l’Etat français en justice pour une inaction contre le réchauffement climatique a été signée par 1,6 mn de personnes. Cette petition, dite l’Affaire du Siècle par les quatre ONG qui l’ont lancée, accuse la France d’être coupable d’inaction face à cette menace et réclame de l’action vigoreuse.

Sa signature par 1,6 mn de personnes a été saluée par l’ex-Ministre d’Ecologie Nicolas Hulot.

Mais est-ce une vioe appropriée d’action ? Et les demandes d’écologistes sont-ils réalisables ?

Saisie de la justice : une voie appropriée ?

D’abord, souvenons-nous quel est le rôle de la justice dans le système légal français : celui d’appliquer les lois et les documents qui en écoulent, notamment des contrats. C’est son seul émetier”.

Les promesses des politiciens n’en font pas partie et sont donc hors le champ des compétences de la justice. Idem la déception de certains groupes de citoyens de ce quils considèrent comme inaction (ou manque d’action adequate) sur tel ou tel sujet, aussi grave que soit-il.

La plainte des quatre ONG écologistes (dont Greenpeace) exprimée dans cette pétition en est un exemple. Il s’agit d’une déception des 1,6 mn des signataires à l’égard de la classe politique en ce qui concerne le réchauffement climatique. Les signatures expriment leur déssccord profond avec le Gouvernement sur l’adéquation (ou nonadéquation) des mesures déjà prises.

Ce n’est pas à la justice de décider une telle question purement politique. C’est aux électeurs eux-mêmes, et à eux seuls, de choisir de tels élus qui méneront une politique efficace face aux défis qui attendent la France au XXIème siècle. (Et si ces 1,6 mn signataires votaient effectivement selon leurs convictions écologiques, ils pourraient influencer les résultats d’élections en France !)

La justice devrait donc déclarer cette action légale comme non recevable. Le désaccord, aussi profond soit-il, avec la classe politique et le Gouvernement en exercice, ne constitue pas un dispute légal. Il n’est donc pas du ressort de compétences de la justice.

Et les mesures ? Que les ONG écolo demandent-elles ?

Les quatre ONG écologistes ayant lancé cette pétition se trompent des mesures demandées autant que de leurs moyens légaux.

Puisqu’une d’entre elles est Greenpeace, une ONG fanatiquement anti-nucléaire, la pétition demande qu’on mette fin, en France, à l’utilisation de l’énergie nucléaire autant que des énergies fossiles. Comme d’habitude, le mouvement ONG promet des “sources renouvelables d’énergie” comme une alternative.

Or, cette “alternative verte” n’en est pas réellement une.

Bien évidemment, les panneaux solaires ne peuvent jamais marcher la nuit ou en cas d’un temps inclément. Les turbines éoliennes, quant à elles, ne marchent pas quand il n’y a pas de vents assez forts, soit environ 70% du temps.

En plus, les énergies renouvelables sont toujours plus chères que le nucléaire… ce que les impôts sur ce dernier et les grasses subventions aux renouvelables masquent pour induire les consommateurs en erreur.

Donc, puisque les “renouvelables” sont trop chèeres et non fiables, leur usage nécessite, en fait, une consommation grandissante de carburants fossiles, notamment de charbon.

L’Allemagne en fait preuve. Sous l’impulsion purement idéologique des Verts allemands, le gouvernement de Gerhard Schröder a décidé, en 2000, la fermeture de toutes les centrales nucléaires.

Bien que les Allemands voulaient les remplacer par des éoliennes et le solaire, ces “sources renouvelables d’énergie” sont non-fiables et trop chères… L’Allemagne a donc dû nettement agumenter sa consommation du charbon (lignite) et du gaz importé de la Russie.

Et, par conséquent, notre voisin outre-Rhin râte, depuis quelques années, ses propres objectifs en matière de réduction d’émissions de CO2.

La soi-disante “transition énergetique” allemande a donc été une grosse erreur que la France doit absolument éviter. Or, les ONG qui ont lancé cette pétition réclame que la France répète les erreurs de l’Allemagne et abandonne le nucléaire en même temps que les énergies fossiles !

Idem l’ex-ministre d’Ecologie, Nicolas Hulot, qui est en réalité en ignare total, surtout en matière d’écologie.

Hélàs, la France est déjà partie sur ce chemin néfaste : la loi sur la soi-disante transition écologique exige la réduction de la part du nucléaire dans laproduction d’électricité de 75% aujourd’hui à 50% en 2035.

Quelles en seraient les conséquences environnementales ? Nous en avons observé un mini-exemple en 2016 et 2017 alors que plusieurs réacteurs nucléaires français étaient en arrêt programme pour des travaux de conservation.

La France a alors dû recourir aux fossiles et a donc râté ses objectifs en matière de réduction d’émissions. Les “renouvelables”, si vantées par tout le monde, n’ont guère pu les remplacer…

Je suis d’accord que le réchauffement climatique est une menace et nécessite des réductions de CO2 conséquentes. Mais je veux que cela soit fait de manière efficace.


Et si nous voulons combattre le dérèglement climatique efficacement, le nucléaire est alors un outil clé et indispensable.

La France est-elle vraiment coupable d’inaction ?

Enfin et surtout, il est faux de dire que l’Etat français soit coupable d’inaction, ou d’un manque d’action suffisante, contre ce phénomène néfaste.

Au contraire, la France a longtemps été exemplaire sur ce plan.

Non seulement elle a l’une des économies les mopins carbonisées dans le monde industrialisé, elle a aussi pris une série de mesures que la plupart d’autres pays n’a, hélàs, pas imitées.

En plus, c’est la France qui a inspiré et coordiné la coopération mondiale visant à combattre ce phénomène. A la conférence COP15 à Paris, en 2015, les dirigeants du monde ont finalement abouti à un accord visant à limiter les dégats environnementaux.

Or, cet accord n’a placé aucune responsabilité importante sur la Chine et l’Inde. Cette inégalité d’obligations a agacé les Américains, et en 2017, leur nouveau Président, Donald Trump, a abrogé le pacte.

Ce n’est donc pas la France qui est responsable du dérèglement climatique. Et même si elle arrêtait toutes ses émissions de CO2 aujourd’hui, ces dernières seraient “remplacées” par celles de la Chine ou de l’Inde en un mois.

Ce n’est donc pas à la France à faire des efforts majeurs et unilatéraux. C’est surtout à Washington, Pékin et New Delhi de changer leur modèle économique et énergetique. Ce qui est beaucoup plus facile à dire qu’à faire…

Conclusions

Le réchauffement climatique est sans le moindre doute une des menaces les plus graves auxquelles la France et le monde doivent faire face.

Or, la France ne peut jamais résoudre ce problème seule. Cela nécessite l’effort de TOUS les pays du monde, et surtout les trois plus grands émetteurs : les USA, la Chine et l’Inde. Faute de quoi la France ne peut rien faire.

En outre, il faut que les mesures prises par l’Etat français (ou réclamées par les ONG) soit efficaces.

Le nucléaire est un outil indispensable (mais pas exclusif) pour s’attaquer à ce problème. Réclamer que la France l’abandonne et combat le réchauffement climatique en même temps est donc un non-sens.

Enfin et surtout, que de telles ou telles mesures politiques soient adéquates ou non à un tel ou tel problème est une question purement politique, pas juridique. La plainte des quatre ONG est donc non-recevable.

Ronald Reagan and the practical importance of liberty


It is time to revive this blog after a longer absence on my part. Welcome, everyone.

Regular readers know that I’m a great admirer of Ronald Reagan, even though I’m also a critic of current US foreign policy (which has strayed far away from Reagan’s guding principles). Today, though, instead of directly critizing the latter, I will instead focus on Reagan’s two most important teachings the US (and more broadly, all nations around the world) can and should apply: the practical importance of liberty and the necessity of defending that liberty with a well-armed military.

Why Economic Freedom Really Works Best

First, let’s focus on what Reagan rightly called ‘the practical importance of liberty’.

The detractors of economic freedom (i.e. the statists, “social democrats”, and socialists of all stripes) falsely claim that free-market economics (also called “economic liberalism” or “neoliberalism”) is just one theory among many, just one school of economics. And a failed theory, they claim.

Nothing could be further from the truth.

The reality is that, judged solely by evidence from the real world, free-market economics is the only system which (when applied consistently) brings about prosperity: low unemployment, growing personal and household income, low inflation, and thus, greater purchasing power (and greater standards of living) for individuals and families.

And no country exemplifies this better than the US today. The tax cuts and regulatory relief passed by Congress at President Trump’s behest have resulted in:

  • economic growth of over 4%;
  • an unemployment rate at just 3.9% (one of the lowest on record);
  • record numbers of people converting from part-time to full-time work;
  • record-low unemployment rates for men, women, teenagers, African Americans, and Hispanics alike;
  • rapidly rising salaries and, at the same time, disposable income for households, because not only do American workers earn more now, they also take home a greater share of their pay.

Similarly, despite Brexit, the UK economy is still healthy (though not as strong as before the Brexit referendum), with unemployment below 5%.

Similarly, in Germany, thanks to the painful but necessary reforms begun by Gerhard Schröder (a Social Democrat!) and continued by Angela Merkel, unemployment stands at just 5,1% and the country has the greatest financial surplus of any country in the world.

President Reagan understood the ‘practical importance of liberty’ well. As he stated in his Brandenburg Gate speech in 1987 :

Adenauer, Erhard, Reuter, and other leaders understood the practical importance of liberty–that just as truth can flourish only when the journalist is given freedom of speech, so prosperity can come about only when the farmer and businessman enjoy economic freedom.

Socialism, whether tried outright or in a “milder” form, always, inevitably, leads to economic stagnation, poverty, and backwardness. Anyone claiming otherwise is blatantly lying or uninformed.

It is not just outright “socialist” countries like Venezuela, Cuba, and North Korea that are failing. Every country with a heavily-statist economic system is failing. Italy is virtually stagnant, with GDP growth at 0,8%, and France is hardly doing better, at 1,1%. The “Nordic” (Sandinavian) countries, held up as an example to follow by socialists and statists of all stripes, are hardly worth emulating. Although resource-rich Sweden is doing well at 4%, even more resource-rich Norway is economically sluggish with growth at just 1,6%. Denmark and Finland are doing even worse, with economic growth at 1,2% and 0,4%, respectively.

In short, the Scandinavian countries are no example to follow, unless you believe that an economic growth rate of barely 0,4% or 1,2% is robust.

Why A Strong Defense Is Important

And so we come to Reagan’s second key lesson given at the Brandenburg Gate in 1987, also applicable today: freedom is precious, and there are many in this world – inside and outside the West – who would like nothing more than take it away from us.

Today, just as back then, Russia threatens the West with its massive nuclear arsenal aimed at all major Western cities, as well as its increasingly capable conventional military.

There are some in the West, including a number of former senior US government officials, who claim that if the West (especially the US) develops and deploys its own new generation of strategic weapons in response, relations with Russia will be poisoned, as Moscow would view such deployments as a threat.

But just as in 1987, these people are wrong. Strong defenses do not lead to war; they prevent it. Ronald Reagan’s massive defense buildup did not lead to war; instead, it won the Cold War without a shot being fired.

Strong defenses deter aggressors; military weakness, on the other hand, encourages aggression.

But even more fundamentally, strong defenses do not lead to war because, quite simply, they are not the cause of the bad relations between the West and Russia. The real cause is different:

We must remember a crucial fact: East and West do not mistrust each other because we are armed; we are armed because we mistrust each other. And our differences are not about weapons but about liberty.

The real source of icy relations between the West and Russia is not the US missile defense system, the planned modernization of the US nuclear deterrent, or anything of the sort. No, the real source of the problem is Russia’s aggressive, belligerent behavior towards various European countries – especially its neighbors.

Consequently, there can be no real peace between the West and Russia until Moscow forever renounces this aggressive behavior, especially towards Ukraine.

However, this would require Russia to allow Kiev to freely determine its path of development, towards greater freedom and greater integration with the West.

And were that to happen, the Russian people would suddenly see, on their own doorstep, a former non-Baltic Soviet republic successfully transforming itself from a post-Soviet, Putin-style despotic kleptocracy into a prosperous, free society…

… And if that were to happen, the Russian people would understand that their own country can also transform itself this way – and that, in turn, would mean a Russian Euromaidan and the end of Putin’s regime.

Therefore, as long as Russia remains an oppressive dictatorship run by KGB thugs like Vladimir Putin, it will always remain an aggressor. And as long as such aggressors exist, the West will always need strong defenses.

 

 

Il y a 54 ans jour pour jour, Charles de Gaulle nous a avertis que l’UE est une arnaque


Aujourd’hui est un anniversaire historique. Il y a exactement 54 ans, jour pour jour, Charles de Gaulle nous a avertis que la construction européenne – appelée aujourd’hui « l’Union européenne » – est une arnaque.

Il y a exactement 54 ans, il nous a avertis que la « Communauté européenne » est une construction américaine, conceptualisé et mise en oeuvre par les Etats-Unis dont le vrai but est d’assujettir les pays du Vieux Continent à Washington.

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L’UE et l’OTAN sont deux faces de la même médaille : la domination américaine sur l’Europe. Crédit photo : l’Union populaire républicaine.

Il a lancé ces propos lors de sa conférence de presse à l’Elysée. La vidéo de cette partie de ladite conférence de presse peut être visionne ici :

Voici en la transcription fournie par l’Union Populaire Républicaine sur son site de réseau mondial :

« Je voudrais parler plus spécialement de l’objection de l’intégration.

On nous l’oppose en nous disant : « Fondons ensemble les six États dans quelque chose de supranational, dans une entité supranationale. Et ainsi tout sera très simple et très pratique. »

Cette entité supranationale, on ne la propose pas parce qu’elle n’existe pas. Il n’y a pas de fédérateur, aujourd’hui – en Europe ! -, qui ait la force le, le crédit et l’attrait suffisants.

Alors on se rabat sur une espèce hybride et on dit : « eh bien tout au moins que les sixÉtats acceptent, s’engagent, à se soumettre à ce qui sera décidé par une certaine majorité. »

En même temps, on dit : Il y a déjà six parlements européens, – six parlements nationaux plus exactement -, une assemblée parlementaire européenne, il y a même une assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui, il est vrai, est antérieure à la conception des Six et qui, me dit-on, se meurt aux bords où elle fut laissée.

Eh bien, malgré tout cela, élisons un parlement de plus, que nous qualifierons d’« européen » et qui fera la loi aux six États !

Ce sont des idées qui peuvent peut-être charmer quelques esprits mais je ne vois pas du tout comment on pourrait les réaliser pratiquement, quand bien même on aurait six signatures au bas d’un papier.

Y a-t-il une France, y a-t-il une Allemagne, y a-t-il une Italie, y a-t-il une Hollande, y a-t-il une Belgique, y a-t-il un Luxembourg qui soient prêts à faire, sur une question importante pour eux au point de vue national et au point de vue international, ce qui leur paraîtrait mauvais parce que ça leur serait commandé par d’autres ?

Est-ce que le peuple français, le peuple allemand le peuple italien, le peuple hollandais, , le peuple belge, le peuple luxembourgeois, sont prêts à se soumettre à des lois que voteraient des députés étrangers, des lors que ces lois iraient à l’encontre de leur volonté profonde ?

Mais, ce n’est pas vrai. Il n’y a pas moyen, à l’heure qu’il est, de faire en sorte qu’une majorité puisse contraindre – une majorité étrangère ! -, puisse contraindre des nations récalcitrantes.

Il est vrai que dans cette « Europe intégrée » comme on dit, ben il n’y aurait peut-être pas de politique du tout. Ça simplifierait beaucoup les choses. Et puis, en effet, dès lors qu’il n’y aurait pas de France, pas d’Europe qui auraient une politique, faute qu’on puisse en imposer une à chacun des six États, on s’abstiendrait d’en faire.

Mais alors, peut-être, tout ce monde se mettrait-il à la suite de quelqu’un du dehors, et qui – lui – en aurait une.

Il y aurait peut-être un fédérateur, mais il ne serait pas européen. Et ça ne serait pas « l’Europe intégrée », ce serait tout autre chose, de beaucoup plus large et de beaucoup plus étendu, avec je le répète un fédérateur. »

Remarquons que l’impact de cette déclaration a été tel que les ministres européistes (MRP) du gouvernement Pompidou ont démissionné sur le champ, ainsi laissant le général de Gaulle sans majorité dans l’Assemblée nationale.

Dans un entretien privé avec Alain Peyrefitte – l’un de ses plus proches collaborateurs qui avait participé à la négociations des traités de Rome créant les Communautés européennes – Charles de Gaulle a confirmé explicitement son avertissement :

« Vous savez ce que ça veut dire, la supranationalité ? La domination des Américains. L’Europe supranationale, c’est l’Europe sous commandement américain. »

Source : Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, Fayard,  Paris 1997, tome 2, p. 217.

Plus tard, au conseil des ministres le 19 juin 1963, Charles de Gaulle a ainsi résumé le but et la mécanique de la construction européenne et de l’OTAN :

« Le tout, pour que les États-Unis puissent mieux gouverner  l’Europe. Dans ce cas, l’Europe disparaît, la France est abolie. Ceux  qui ont renoncé à la France depuis longtemps, cherchent une situation  qui noie la France dans des systèmes politiques où la France  n’existerait pas.

C’est pourquoi ils sont ivres de l’ONU, de l’OTAN, de « l’intégration européenne ». Ils se ruent pour faire entrer la  Grande-Bretagne, alors qu’ils savent qu’il n’y aura pas d’intégration si  l’Angleterre est dans l’Europe. Ça leur est égal. Leur instinct est que  la France disparaisse.

– Ibid., p. 229-230.

Ce que le général de Gaulle a dit a plus récemment été prouvé par des documents rendus publiques depuis 2000 par le gouvernement américain. Le journaliste célèbre britannique Ambrose Evans-Pritchard (qui travaille pour le quotidien sérieux britannique The Daily Telegraph) les a analysés pour ses lecteurs et a confirmé ce que nous avait revelé en 1962 le général de Gaulle : l’Union européenne a toujours été un projet américain, pas européen.

En effet, dans ces documents – accessibles aujourd’hui par tout le monde des les archives du gouvernement américain – ce dernier admet que c’est lui qui a créé la soi-disante « construction européenne » et le mouvement politique qui l’anime.

Au lieu d’une stratégie de « divise et gère » (divide et impera), les USA ont décidé de fondre ensemble les pays ouest-européens (puis, apres la chute de l’empire soviétique, également les pays de l’est européen) dans une construction supranationale contrôlée par eux et gerée par des politiciens et des institutions qui se mettent à la botte des Américains : Angela Merkel, Jean-Claude Juncker, Wolfgang Schauble (qui soutenait l’agression américaine contre l’Irak en 2003), Sarko l’Américain…

Cette stratégie a marché parfaitement jusqu’ici parce que l’Union européenne est aujourd’hui inféodée aux Etats-Unis. Voici quelques preuves exemplaires :

  • L’UE et ses pays membres n’ont fait rien d’efficace pour contrer l’espionnage massif américain contre les pays et institutions européens. Bien au contraire, cet espionnage américain est toléré.
  • L’UE est au point d’ouvrir le marché européen à la concurrence totalement déloyale des USA dans le cadre du traité TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement).
  • L’UE n’avait non plus pris d’action contre les sanctions américains contre l’Iran lorsque celles-ci étaient en vigueur. Ces sanctions  – illégales dans le cadre du droit international – prétendaient de dicter aux sociétés européennes (p. e. dans l’industrie automobile) les règles de commerce – ou de refus de commerce – avec l’Iran. En raison de ces sanctions, les compagnies automobiles européennes avaient dû cesser de vendre des voitures en Iran. “Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran.” Cette “ordre” illégal du président Obama a coûté cher à l’industrie automobile française, mais l’UE n’a rien fait pour contrer ce régime illégal de sanctions américain – qui était en vigueur jusqu’au janvier 2016, c’est-à-dire l’entrée en vigueur de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien.
  • L’UE n’a non plus fait rien contre les sanctions injustes imposées récemment par les USA contre des banques françaises, notamment BNP Paribas.
  • L’UE vient d’abolir l’exigence des visas pour les citoyens turcs et a accélére le processus de l’admission de la Turquie dans les rangs de l’Union – un objectif stratégique clé des Américains – lorsque la Turquie est une démocratie répressive et néo-islamique et lorsqu’elle soutient sécrètement l’Etat islamique.
  • Sous la pression des USA, la France a dû spolier des pièces importants de son patrimoine – notamment la section d’énergie d’Alstom – aux sociétés américaines.
  • L’UE a aussi abouti à la dominance culturelle et linguistique américaine en Europe. Une grande majorité des documents internes de l’UE sont originellement rédigés en anglais, pas en français ou en allemand, et la grande majorité de nouvelles chansons des artistes européens sont aujourd’hui rédigées et chantées en anglais et pas dans leur langue maternelle. Nous descendons dans l’abîme de la sous-culture vulgaire américaine.
  • La langue française devient une langue de moins en moins populaire, lorsque les autres langues européennes deviennent des langues rares en France… au grand profit de l’anglais, bien sûr. Tous les jeunes Européens apprennent ce dernier mais peu d’eux apprennent également le français. En effet, l’enseignement du français est en chute libre dans le Vieux Continent… et en forte croissance dans tous les autres continents du monde.
  • Sous la pression des USA et de leurs pantins à Bruxelles, la France a aussi dû voter la loi Fioraso qui autorise l’utilisation de la langue anglaise, au lieu du français, pour les cours et la soutenance des thèses aux universités françaises.
  • L’UE est maintenant en train d’imposer du libéralisme économique à l’américaine à la France contre le gré de son propre peuple.
  • Depuis l’introduction de l’Euro, la competitivité de l’économie française et le pouvoir d’achat des Français ont souffert et la proportion des reserves de devise mondiales qui est dénominée en dollars américains a crû. Affaiblie légèrement par la crise financière mondiale, elle a retabli sa préeminence. Actuellement, 87% de reserves de devises mondiales sont dénominées en dollars. En revanche, part de l’Euro a diminué depuis 2009 à 23%. Comme l’a observé Jeffrey Frankel, le statut de dollar n’est guère menacé par l’Euro. En effet, celui-ci est aujourd’hui moins utilisé comme la monnaie de devises que les monnaies européennes nationales (notamment la Deutsche Mark) qu’il a remplacées. (Cf. le graphe ci-dessous.)
  • Enfin, il n’est pas par hasard que tous les politiciens européistes sont également les atlanticistes les plus farouches, lorsque les euroscéptiques sont également des critiques fierces du comportement des USA. Il n’est pas non plus par hasard que les USA ont toujours soutenu le processus d’intégration europénne et l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE.

Reserve_Currencies

Comme le démontre ce graphe, la position du dollar comme la monnaie de réserve préférée du monde n’a guère été menacé par l’Euro. Ayant légèrement augmenté lors de la guerre en Iran et au début de la crise mondiale, elle a diminué depuis lors. Sa part est maintenant moindre que celle des monnaies nationales européennes dans les années 1990. Photo crédit : Wikimedia Commons.

On nous ment souvent que l’UE est un “multiplicateur” de l’influence mondiale de la France ou encore qu’elle est la seule force européenne qui peut efficacement contrer les USA. Mais en réalité, l’UE ne peut aucunement contrer l’hégémonie américaine ou accroître le rayonnement mondial de la France tout simplement parce que elle est – et a toujours été – une construction conçue et contrôlée par les USA, tout comme nous l’a réveillé il y a 54 ans le général de Gaulle et comme vient de le confirmer M. Evans-Pritchard.

Qui plus est, comme nous avons observé au fil des 25-30 dernières années, plus étroite devient l’intégration européenne, plus s’effondre l’influence de la France – en Europe et dans le monde entier.

D’ailleurs, demandons-nous : si l’UE est vraiment une force qui puisse s’opposer aux USA et multiplier l’influence française dans le monde, pourquoi les USA ont-ils toujours soutenu la construction européenne, son élargissement, et l’appartenance du Royaume-Uni à celle-ci ? Pourquoi le président Obama, le sécretaire d’Etat américain John Kerry, et plusieurs anciens sécretaires à la défense, sécretaires de l’Etat, et chefs de renseignement américains ont appelé le Royaume-Uni à rester dans l’UE ? Pourquoi cinq anciens sécretaires généraux de l’OTAN ont fait le même appel ? Et pourquoi tous les politiciens européistes sont – et ont toujours été également les atlanticistes les plus farouches, lorsque les euroscéptiques sont aussi parmi les critiques les plus durs de la politique étrangère et militaire des USA ?

Parce que les prétensions des européistes que l’UE peut servir de contrepoids aux USA est un mensonge éhonté.

Conclusions

S’il avait toujours veçu et avait toujours été au pouvoir, le général de Gaulle aurait immédiatement été accusé d’ « anti-américanisme primaire » par les Léa Salamé de ce monde.

Or, le journaliste célèbre britannique Ambrose Evans-Pritchard – qui est plutôt sympathique aux USA – vient de confirmer l’analyse de Charles de Gaulle, comme le soutiennent des documents déclassifiées du gouvernement américain lui-même : la construction européenne a toujours été un projet américain. Elle constitue, en effet, des griffes dans lesquelles les USA souhaitent etouffer la France et les autres pays européens pour les assujettir.

En conséquence, au lieu de servir de “contrepoids” aux USA et freiner leur puissance et arrogance, elle a servi d’outil pour étendre leur domination sur l’Europe, jusqu’aux portes de la Russie. Et maintenant cet outil d’influence américaine qui est l’UE, est au point d’ouvrir les portes du marché européen à la concurrence totalement déloyale des USA.

Force est donc de constater que les européistes ont menti – comme toujours.

Ce n’est pas comme ça qu’on abaissera le taux de chômage


Depuis la fin de l’année dernière, François Hollande et son gouvernement multiplient desespèrement des mesures étatiques et étatistes censées relancer l’emploi : la formation de 500 000 chômeurs, une “prime à l’embauche” qui coûtera 1 Md d’Euros en 2016, des projets d’infrastructure, un “prolongement d’un an du dispositif de suramortissement des investissements en entreprises” (400 millions d’Euros par an), le fonds de financement de la soi-disante “transition énergétique” (300 millions d’euros), la hausse de 1,2% du point d’indice des fonctionnaires (600 millions d’euros) …

Comme l’a constaté Le Figaro, “à l’approche de 2017, François Hollande multiplie les cadeaux” et les coûts de ces mesures dépassent les 4 milliards d’euros en 2016.

Mais c’est exactement la mauvaise piste a prendre si l’on veut stimuler l’emploi et réduire sérieusement le taux de chômage !

Pourquoi ?

Parce que, tout simplement, toute dépense de l’Etat entraîne inéluctablement de l’imposition – sa seule force de financement. Chaque hausse de dépenses de l’Etat entraîne inévitablement une hausse d’impôts. Or, c’est exactement l’imposition et la réglementation excessives et coûteuses qui tuent l’emploi et la croissance économique.

Ceux qui créent des emplois et de la richesse (et donc la croissance économique), ce sont les entrepreneurs et, indirectement, les ménages (par consomption). Or, plus d’impôts il y a, moins d’argent ils ont pour investir, acheter, créer des usines, embaucher, consommer ou épargner – et ainsi, moins ils construisent, moins ils embauchent, moins ils consomment…

Et ainsi, moins de produits sont vendus et moins de chômeurs sont embauchés.

C’est aussi simple que ça !

Parce que, afin de pouvoir embaucher quelqu’un, augmenter leur production, ou acheter des biens ou des services, les entreprises doivent avoir assez de l’argent. Pareillement les ménages pour pouvoir consommer ou épargner.

Moins d’argent l’Etat leur laisse dans leurs caisses ou portefeuilles, moins d’argent ils ont pour construire, embaucher, produire, acheter et épargner. C’est aussi simple que ça !

Au lieu de ce que veut faire M. Hollande et son gouvernement, il faut faire le contraire : annuler ses “cadeaux électoraux” et réduire nettement les dépenses de l’Etat (notamment son coût de fonctionnement et le nombre de fonctionnaires) et les impôts. Il faut aussi assouplir nettement les réglementations pesant sur l’économie, notamment le Code du Travail.

Si nous voulons vraiment créer des emplois, réduire le taux de chômage et redemarrer la croissance économique, il faut regarder comment l’ont fait ce qui ont réussi à le faire : l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Grande Bretagne.

Tous ces pays l’ont fait en réduisant nettement ses dépenses étatiques, les impôts et les charges sociaux pesant sur l’emploi et en assouplissant leurs Codes du Travail. Ainsi, l’Allemagne et la Grande Bretagne ont ramené le taux de chômage à 5%. Même l’Italie a crée, en seule année 2015, plus de 200 000 emplois.

Il faut prendre modèle sur les meilleurs au lieu de repéter les erreurs historiques des gouvernements français successifs.

 

Pourquoi l’euro est voué à l’échec


L’ancien gouverneur de la banque d’Angleterre, Lord Mervyn King, vient de faire paraître son livre intitulé « La fin de l’alchimie : l’argent, les banques et l’avenir de l’économie mondiale ». Dans cet ouvrage capital, il avertit que « la zone euro est vouée à l’échec et va aller de crise en crise jusqu’à ce qu’elle ne soit démantélée ».

Il affirme que l’éclat de la zone euro est inéluctable et qu’il faut donc la démantéler d’une manière ordonnée au lieu d’attendre son éclat inévitable et ensuite faire face au chaos qui en sera la conséquence.

Le lord King poursuit :

« Le contre-argument – que la sortie de la zone euro pourrait conduire au chaos, à la chute du niveau de vie et à l’incertitude quant à la survie de l’union monétaire – a un poids réel. Mais quitter la zone euro peut être le seul moyen de tracer l’itinéraire de retour à la croissance économique et au plein emploi. Les avantages à long terme l’emportent sur les coûts à court terme. (…) Les pays hors euro ne sont pas partie prenante à ce choix, mais ils peuvent encourager l’Allemagne, et le reste de la zone euro, à y faire face. »

Mais pourquoi exactement l’euro est-il voué à l’échec ?

Parce que la monnaie unique européenne est exactement ca – la monnaie unique de plus de 20 économies totalement différentes dont les besoins sont complètement incompatibles.

L’euro – une monnaie très chère – ne sert que les besoins de l’Allemagne et de l’Autriche – deux pays industrialisés. En comparaison avec le niveau de compétitivité, d’industrialisation et de la richesse par habitant de l’Allemagne, l’euro est sous-evalué – ce qui permet à ce pays d’accumuler de vastes excédents commerciaux et de voire son économie croître… aux dépens des pays méditerranéens et du Portugal. Ces derniers se sont (a l’exception partielle de la France) point aussi riches, aussi industrialisés, ou aussi compétitives que l’Allemagne. L’euro est donc beaucoup surevalué pour leurs économies.

Ce dont les pays méditerranéens (y compris la France) et le Portugal ont besoin, c’est une politique monetaire expansionniste : des taux d’intérêt beaucoup moins élevés, des niveaux de reserves obligatoires des banques moins élevés, des ventes plus importantes des fonds (titres) de la Trésorerie, de l’imprimé plus important de la monnaie…

C’est l’inverse exact de ce que fait la Banque Centrale Européenne qui, dominée par les Allemands, applique depuis le début de l’euro une politique monetaire restrictive dogmatique.

Tant que la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grece persistent à rester dans la zone euro, il persisteront dans la crise et pourraient même tomber complètement dans l’abîme.

Mais ne comptez pas sur les politicards européistes français de vous le dire. Ces menteurs professionnels vivant à vos dépens n’en ont aucune intention. Ils vous meprisent et haissent la France elle-même. Leur intention est de la complètement assujettir envers l’UE (et donc envers l’Allemagne). Leur instinct, comme le disait le général de Gaulle, est que la France disparaisse.

Ils ne prendront jamais les paroles de Lord King en compte, comme ils n’ont pas écouté les avertissements de nombreux économistes (y compris d’une bonne demi-douzaine de Prix Nobel en économie) que l’euro est voué à l’échec.

Il faut donc les remplacer avec des personnages politiques qui prioritiseront toujours l’intérêt national de la France et le bien-être des Français au lieu de s’agenouiller devant le faux dieu européen.

Il ne reste pas beaucoup de temps pour le faire et sauver la France.

 

Comment sauver les éleveurs français


Les éleveurs français – et particulièrement, la fillière porcine – sont en crise aujourd’hui, faute de commandes suffissantes. Comment les sauver?

Tout simplement en leur trouvant des nouveaux marchés.

Et heureusement pour les éleveurs français, il y a deux VASTES marchés qui ne sont pas toujours suffissament desservis et qui ont de VASTES besoin pour de la viande – particulièrement pour le porc: la Chine et l’Inde, les deux pays les plus peuplés au monde.

La Chine en particulier a un vaste besoin du porc, parce que c’est la nourriture élementaire pour les 1,3 mds de Chinois (avec le riz), et parce que le cochon est un animal sacré dans l’Empire du Millieu. 60% de la consomption de la viande par les Chinois consiste en porc. Ce qui est en plus, la demande pour le porc en Chine va bondir dans les années à venir, malgre la crise économique actuelle de la Chine. (Tout simplement, les 1,3 mds de Chinois doivent manger quelquechose.) Depuis 2007, les importations chinoises du porc ont bondi, en average, de 150% par an.

Vous trouverez plus de details ici, ici, ici, ici, ici et ici (en anglais).

Heureusement, la Chine a complètement ouvert son marche de porc aux éleveurs français (voir ici). Il ne leur reste donc qu’offrir leur viande porcine en Chine aux clients chinois!

Comment redémarrer l’économie française et créer des emplois


L’économie française est en stagnation, et le chomage ne recule qu’occasionellement. En effet, la France est maintenant le seul pays de l’Union européenne, à l’exception de la Grèce, qui n’a pas éprouvé un redemarrage de croissance économique.

Pourquoi? Parce que tous les autres pays de l’UE, sauf la Grèce, ont adopté des réformes – parfois très doloureuses – pour réduire l’ingérence nocive de l’état dans l’économie et pour rendre la liberté d’entreprendre, de travailler, de gagner, et de créer des emplois aux entrepreneurs.

La France devra faire pareil.

Soyons clairs: la France n’est pas en crise parce que l’Etat ne fait pas assez. La France est en pleine crise économique parce que l’Etat fait beaucoup TROP sur l’économie!

La France est en pleine crise parce que l’Etat français confisque plus de moitie des revenus – gagnés par un dur travail – des entrepreneurs et des salaries français et leur a confisqué complètement la liberté d’entreprendre. La fiscalité et le coût de travail sont beaucoup trop élevés, les réglementations auxquelles toutes les entreprises doivent obeir sont trop volumineuses et trop complexes, et la loi restreint beaucoup trop la liberté d’entreprendre.

On peut redemarrer l’économie seulement en rendant aux Français – et particulièrement aux entrepreneurs français – la liberté d’entreprendre, de travailler, et de gagner de l’argent. Tout comme l’ont fait le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Australie, et le Canada.

Et ne nous decevons pas: des demi-mesures proposées par certains politiciens, comme un “pacte de responsabilité” ou un “assouplissement des 35 heures” sans les abroger, ne feront rien pour redemarrer la croissance et la création des emplois.

Certaines mesures peuvent etre adoptees tres vite, en legiferant par ordonance, si le Parlement y habilite le Gouvernement. Notamment, il faut faire le suivant par ordonance ou par action administrative:

  1. Abroger la limitation du temps hebdomadaire de travail à 35 heures et l’interdiction sur le travail dominical et permettre à tous les magasins d’ouvrir leurs portes n’importe quand. C’est les patrons qui devraint decider sur le temps du travail. Toutefois, leurs employes devraient être rénumerés pour les heures sup’ et le travail dominical.
  2. Supprimer la RTT.
  3. Faire rouler le métro parisien et le RER 24h/24h, sauf le temps d’inspections de surête.
  4. Faciliter le licenciement, notamment en permettant aux patrons de liciencier immédiatement tout employé qui pratique l’absenteisme ou performe mal ses devoirs ou qui parle publiquement mal de son employer ou sa compagnie. Il faut que les patrons puissent licencier un employe pour n’importe quelle raison.
  5. Ouvrir la Tour Eiffel 24h/24.
  6. Ouvrir le Tombeau de Napoleon, le Musée de l’Armée, les Catacombes de Paris, la Cité des Sciences et de l’Industrie, le Grand Palais, le Petit Palais, le Musée National d’Art Moderne de Paris, le Panthéon, la Cathédrale de Notre Dame (y compris ses tours), le Musée du Quai Branly, et le MuCEM de Marseille toute l’année et élargir leurs horaires jusqu’a 21 heures chaque jour.
  7. Durcir la loi sur le service minimum et interdire des grèves aux controleurs du trafic aérien et dans tous les transports en commun qui desservent les aéroports.
  8. Faire une formation dans les metiers tres a la recherche par les employers – par exemple, celui du boulanger/patissier – pour des chomeurs. Organiser la formation des conducteurs professionels, des boulangers, et des patissiers, pour que plus de chomeurs pourraient trouver un travail comme des conducteurs.
  9. Priver les chomeurs qui refusent 2 offres d’embauchement consecutives des allocations sociales.
  10. Reserver toute aide sociale aux citoyens français et leurs enfants.
  11. Permettre à Areva de construire des réacteurs nucléaires en Arabie Saoudite.
  12. Conditionner les prestations sociales aux chomeurs sur la participation des interessés dans un programme de formation professionelle, ce qui leur donnera des compétences dont les employeurs ont besoin.
  13. Designer des voies réservées aux bus et au covoiturage sur les rues et routes très embouteillées partout en France, surtout dans la région Ile-de-France. (Les embouteillages coutent au moins 4 Mds d’Euros par an a l’economie francaise.)
  14. Autoriser l’exploitation du petrole et du gaz de schiste.
  15. Signer un accord sur les livraisons du petrole et du gaz pas chers en France de Venezuela, des pays arabes du Golfe persique et des USA. Commencer la construction des terminaux de LNG pour recevoir le gaz venezuelien et iranien.
  16. Signer des documents pour connecter la France aux gazoducs Trans-Adriatique et Trans-Anatolien et faire en sorte que le l’Iran soit connecté a ces gazoducs et fournisse du gaz a l’Europe a travers d’eux.
  17. Octroyer une AOC aux vins de l’Ile de France, du Grand Ardeche et du Pays d’Oc, ainsi qu’a Millegrand, l’Heritage de Carillan, Louis Lacourt et tous les vins produits par Gerard Depardieu.
  18. Faciliter, d’une manière importante, l’obtention du permis de construire et du permis de conduire. Eliminer toutes les questions-pièges et toutes les questions rélatives à l’écologie de l’examen de code de la route. Quand au permis de construire, une décision devrait être faite dans un delai de 14 jours maximum.
  19. Faciliter, d’une manière importante, la creation de nouvelles entreprises. Toute obstacle legislative ou reglementaire oneureuse doit etre supprimee.
  20. Faire en sorte que l’instriction officielle d’une nouvelle entreprise en France prenne au plus 18 minutes et soit completement informatisee, comme en Estonie.
  21. Charger le ministere de l’economie de proposer chaque mois des reglementations et de paperasse a eliminer.

Mais pour mettre en oeuvre certaines autres mesures – les reformes les plus profondes – il faudra travailler profondement, reecrire la loi de noveau, et la faire voter en Parlement en tant que loi ordinaire. Notamment, il faut:

  1. Abroger le Code du Travail en vigeur et le remplacer par un nouveau Code qui n’excédera pas 70 pages et sera très simple.
  2. Accourcir les congés payés de 5 à 4 semaines.
  3. Supprimer la Fête du Travail, l’Ascension, et la Pentecôte comme des jours feriés.
  4. Réduire, d’une manière importante, les dépenses de l’Etat, les impôts, et les charges sociales, et supprimer complètement l’ISF sans remplacement. Réduire l’impôt sur les societés de 33.3% à 15% pour les PME et 25% pour les grandes entreprises; exonérer les plus petits entreprises (de moins de 50 employés) de cet impôt et des charges sociaux complètement. Augmenter, d’une maniere importante, le CICE (credit d’impot pour la competitivite et l’emploi). En revanche, augmenter l’age de rétraite à 68 ans.
  5. Simplifier radicalement le code fiscal.
  6. Pour les personnes physiques, reduire et simplifier radicalement l’IR avec trois taux de l’IR: 5,5%, 15% et 45%. Augmenter le seuil de rabattement fiscal par part.
  7. Réformer le système d’éducation en France, notamment en: a) donnant à tous les éleves les compétences nécessaires pour reussir dans la vie; b) le réorientant vers l’éducation professionelle (l’apprentisage des vrais métiers) et y orienter bcp plus d’enfants, au lieu des etudes supérieures; c) enseignant au moins deux langues étrangères (y compris toujours l’espagnol, le portugais, le hindi, l’allemand, ou le chinois) a TOUS les eleves (la 2ème langue “trangère dès la 7ème au plus tard) pour qu’ils obtiennent des compétences exigées par la plupart des employeurs et puissent faire des affaires avec tout le monde. Il faut aussi apprendre l’utilisation au niveau avance du pack Microsoft Office et du systeme SAP, et au niveau au moins elementaire de la langue HTML, aux enfants. Dans l’avenir, le monde deviendra de plus en plus computerise, donc ce sont des competences tres utiles.
  8. Ordonner au Ministere de l’Economie, des Finances et de l’Industrie d’abroger toutes les reglementations (ou recommander au Parlement l’abrogation de tous les lois) qui empechent les affaires des entrepreneurs sans donner aucune vrai protection aux salaires ou qui pesent trop lourd sur les entreprises.
  9. Obtenir un accord permettant des voyages sans visas entre la Chine et l’UE, ainsi que des accords qui ouvriront le marché chinois, indien, méxicaine, et brésilien, sans limitations, à tous les produits français.
  10. Pour reduire radicalement la facture energetique de la France et reduire les embouteillages (qui coutent des milliards d’Euros a l’economie francaise chaque annee), initaliser l’isolation thermique de tous les logements en France, promouvoir le chauffage avec l’energie provenant de la biomasse, et faire le covoiturage obligatoire sur tous les axes routiers importants en France.
  11. Abaisser d’une maniere importante, la TVA sur les restaurants, les souvenirs touristiques/aux musées, et les billets des transports en commun; supprimer complètement la TVA sur l’électricité, la taxe Chirac, et la taxe de sejour aux hotels.
  12. Obliger toute entreprise d’au moins 1 000 salariés d’offrir une crèche aux enfants de leurs salariés.
  13. Supprimer la redevance audiovisuelle et privatiser France Televisions.
  14. Augmenter le Credit Impot Recherche.
  15. Mettre en oeuvre toutes les reformes preconisees par le FMI, y compris l’elimination de toutes reglementations inutiles, une reduction importante du nombre de fonctionnaires et une hausse de l’age legal de retraite. (http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/10/31/20002-20151031ARTFIG00041-le-fmi-critique-la-regulation-excessive-de-la-france.php)
  16. Faciliter, d’une maniere importante, le teletravail.

Réponse aux mensonges des députés russophiles


http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/08/03/31001-20150803ARTFIG00227-mistral-8-raisons-de-lever-les-sanctions-contre-la-russie.php

Il y a quelques jours, des députés russophiles (notamment Thierry Mariani, Nicolas Dupont-Aignan, et Patrick Balkany, le maire de la commune la plus endettée en France) ont publié dans Le Figaro un article mensongère qui prétend de donner 8 raisons pour supprimer les sanctions de l’UE contre la Russie et livrer deux navires Mistral à ce pays. Ici, je repondrai à leurs mensonges:

  1. “Pour l’industrie française. Ne pas livrer les Mistral serait une aberration commerciale. Des centaines d’ouvriers, d’ingénieurs, de commerciaux, nos diplomates, le ministère de la Défense ont travaillé pendant plusieurs années pour que ce contrat soit réalisé. Ce contrat doit être honoré, si la France ne livrait pas les Mistral elle devrait rembourser la Russie. Sommes-nous prêts à perdre 1,2 milliard d’euro? Les navires sont équipés de telle façon que seule la Marine russe peut utiliser les systèmes de navigation et d’armes, vendre à un autre pays serait insoutenable. “

Mais la non-livraison des Mistral ne menace pas du tout les emplois à DCNS et STX, pour deux raisons: d’abord, ces bâtiments ont déjà été construits, donc il n’y a plus de travail à faire sur eux; et deuxièmement, ces deux societés ont déjà un carnet de commandes plein. En plus, il y a déjà plusieurs pays – surtout l’Egypte et l’Arabie Saoudite – qui sont très, très interesses par ces navires.

En fait, la decision de ne pas livrer les Mistrals sera très bénéfique pour l’industrie française, parce qu’elle donnera a la France la credibilité nécessaire pour gagner des contrâts de la marine australienne, canadienne, polonaise, et des autres. En seule Australie, DCNS est en lice pour le contrât de siècle (qui vaudra jusqu’à 30 Mds d’Euros) pour 12 sous-marins pour la marine royale australienne. Pour la marine polonaise, la DCNS est aussi en lice pour la construction des sous-marins (le contrât vaudra 1.8 Mds d’Euros) et des corvettes. Enfin, pour le Canada, la DCNS et STX pourrait vendre une licence de construction des Mistral pour la marine royale canadienne.

Hors du sector navale, la France est en lice pour des commandes pour ses chasseurs Rafale, notamment au Canada, en Belgique, en Finlande, en Danemark, et en Pologne. Sauf la Finlande, tous ces pays sont membres de l’OTAN, et sont tous – comme la Finlande – menacés par la Russie. Si la France avait livré les Mistral a la Russie, elle n’aurait eu aucune crédibilité dans les yeux de ces pays.

Ces contrâts vaudront plusieurs fois plus que le maigre contrât pour 2 Mistral pour la Russie, dont la valeur est seulement 1,2 Mds d’Euros. En comparaison, la valeur de la seule commande des 50 helicoptères Caracal par la Pologne est 2,5 Mds d’Euros. Faites donc les maths.

2) “Pour la réputation de la France. La France doit sauvegarder sa crédibilité en tant que fournisseur d’armement.”

Quant a la reputation de la France, c’est la livraison des Mistrals a la Russie – un pays aggresseur – qui serait vraiment nuisible a la reputation de l’Hexagone. Tout le monde civilise (y compris tous les allies et amis de la France) avait pressure la France a ne pas livrer ces batiments. Si la France avait livre les Mistral à la Russie, elle aurait livré des navires de guerre à un pays aggresseur qui a illégalement envahi un autre pays et annexé une partie de son territoire – en violation de la Charte des Nations Unies et du Protocole de Budapest. Paris aurait donc reçu une condamnation universelle (et bien meritée). Tout le monde civilisé aurait reproché à la France : “Comment pouvez-vous fournir d’armes àun aggresseur ?”

La non-livraison des Mistral ne nuit pas à la réputation et la crédibilité de la France dans les yeux d’aucun pays… à l’exception de la Russie elle-même.

Ce n’est guère le premier cas où la France a annulé la livraison des armes (ou même des navires de guerre) à un pays qui a envahi un de ses voisins. En 1967, la France avait mis un embargo sur les livraisons d’armes à l’Israel suite à son attaque contre ses voisins dans la Guerre des Six Jours. En consequence, elle a refusé la livraison de corvettes a l’Israel. Cette décision du Général de Gaulle n’a guère nuit à la crédibilité de la France.

3) “Pour la grandeur de la France. La France doit, conformément à son héritage diplomatique, être une puissance d’équilibre. La France doit permettre et garantir le dialogue entre les Etats-Unis, l’Allemagne, la Pologne et la Russie. La France ne doit subir les diktats de ses voisins mais défendre ses intérêts et la paix en Europe.”

Armer un aggresseur, ca ne sert pas du tout à augmenter la grandeur de la France. Une telle politique serait, en fait, très NOCIVE aux interêts et à la grandeur de la France – et à la cause de la paix en Europe, qui est aujourd’hui menacée par la Russie. En refusant la livraison des Mistral, la France n’a pas subi des diktats, elle a decidé en faveur de sa crédibilité dans les yeux de tous ses vrais partenaires et alliés européens et occidentaux.

4) “Pour sauver nos emplois. Les sanctions sanctionnent d’abord la France et l’Europe, en janvier dernier les Etats-Unis ont signé un contrat d’1 milliard en janvier pour importer des moteurs de fusée RD 181 et la société Bell américaine assemblera, cette année, des hélicoptères Bell en Russie. Une récente étude publiée par le Figaro indique que l’Europe pourrait perdre 2 millions d’emplois en raison des sanctions et 100 milliards d’euros de richesses produites. Les exportations françaises ont diminué de 35% au premier trimestre 2015, par rapport au premier trimestre 2014.”

Cette “étude” est une complète mensonge produite par des russophiles qui souhaitent une politique d’apaisement envers l’aggresseur russe. Quant à l’importation des moteurs de fusée RD-181 par les Etats-Unis, c’est une conséquence (n.b. très nuisible a l’independance stratégique des USA) sur la technologie russe – dont les USA veulent se débarrasser.

5) “Pour défendre nos intérêts. Les intérêts français en Russie sont considérables. Nous sommes le deuxième partenaire commercial européen de la Russie, nous exportons des biens à forte valeur ajoutée et avons noué des coopérations industrielles stratégiques avec la partie russe, dans le domaine aéronautique, du nucléaire et du spatial.”

Les intérêts français en Russie sont marginaux. Les exportations annuelles de la France avant les sanctions n’excedaient jamais 2 Mds d’Euros. La Russie n’est pas interessée aux biens français; elle importe presque tout dont elle a besoin de l’Allemagne, de très loin son premier partenaire commercial européen. La coopération industrielle avec Moscou  dans le domaine aéronautique, du nucléaire et du spatial est aussi marginale – et n’est en aucun cas comparable avec celle avec les pays européens ou même les USA (quelles composantes la Russie contribue-t-elle aux avions Airbus, par exemple?).

6) “Pour l’amitié franco-russe. Sans la Russie l’Europe serait mutilée, tourner le dos à la Russie est une erreur historique et stratégique majeure. La crise ukrainienne risque d’affaiblir durablement les relations entre la France et la Russie, nous devons l’éviter. La France et la Russie s’inspirent l’une, l’autre depuis au moins trois siècles. (…) Au plus fort de la guerre, le général de Gaulle qui affirmait que «pour la France et la Russie, être unies, c’est être fortes, être désunies, c’est être en danger», avait constitué l’escadrille Normandie-Niemen.”

Ce sont aussi des mensonges. La France et la Russie ne se sont jamais inspirés l’une de l’autre. Il y a trois siècles, dans les années 1700, lorsque toutes les autres cours européennes s’exprimaient en français et imitaient Versailles, la Russie fut un pays isolé, toujours très tardif à se reformer. Pendant les guerres de Revolution et les guerres napoleoniennes, la Russie fût un ennemi de la France (c’est elle qui a reinstauré la monarchie des Bourbon). Elle le fût aussi pendant la Guerre de la Crimée. Ce n’est qu’en 1892 qu’elle est devenue un allié de la France – mais après la révolution bolchevique, le Kremlin a confisqué les biens industriels français en Russie.

La Russie a toujours été un pays fermé aux idées occidentales et aux réformes à la occidentale. C’est un pays asiatique, bien que une partie de son territoire se trouve géographiquement en Europe.

La France et la Russie soviétique ont combattu le nazisme ensemble, c’est vrai – mais ce n’était qu’une alliance temporaire, une alliance tactique, dictée par la Seconde Guerre Mondiale.

Pendant les crises de la Guerre Froide, comme la crise de missiles au Cuba, le général de Gaulle avait soutenu les USA, non la Russie soviétique, bien qu’il ait cherché a débarrasser la France de la domination américaine. Parce que, quoi qu’il en soit, les USA sont (et ont toujours été) un allié de la France, au contraire de la Russie.

7) “Pour la paix en Europe. Pour mettre un terme aux tensions actuelles et à ce jeu inutile de sanctions et de contre-sanctions, choisissons une sortie de crise ambitieuse sans attendre. L’unique solution est de relancer la coopération entre l’Ukraine, la Russie et les autres pays européens. L’erreur du partenariat européen établi avec la Géorgie et la Moldavie, l’Union européenne l’a répétée avec l’Ukraine. Plutôt que de prévoir un partenariat européen unique et inconditionnel avec ces pays, il fallait prévoir un partenariat européen et russe. Le continent européen ne doit pas être un champ de bataille ou chacun des pays dispose de son pré carré. Nous devons construire une grande Europe: la France et la Russie doivent être les initiateurs et les porteurs de ce projet positif pour l’Europe.”

C’est totalement irréaliste. Une grande Europe? Un partenariat avec la Russie? Moscou n’est pas interessée à un “partenariat” avec l’Europe mais à une domination sur le continent (et surtout sur l’Europe de l’est).

Les dix députés disent que “le continent européen ne doit pas être un champ de bataille ou chacun des pays dispose de son pré carré”, mais ils veulent en realité le contraire exact : une division de l’Europe a la Yalta en zones d’influence! Et bien evidemment, dans un tel projet, les pays de l’Est européen se trouveraient sous la domination de la Russie. Ils disent que le partenariat de l’UE avec la Georgie, la Moldavie, et l’Ukraine etait une “erreur” mais qu’il faut nouer un tel partenariat avec la Russie !

En ce qui concerne la paix, c’est la Russie qui la menace – pas l’UE ou les USA. C’est la Russie qui a illégalement envahi deux de ses voisins (la Géorgie et l’Ukraine) et annexé des parts de leurs territoires. C’est la Russie qui a illégalement developpé et deployé des missiles sol-sol de moyenne portée en violation du Traité INF. C’est Moscou qui est en train d’augmenter, d’une manière importante, son arsenal atomique, et c’est Moscou qui a menacé de le cibler ou même l’utiliser contre les pays de l’est européen, la Suède, et la Danemark. Ce n’est pas l’Ukraine, la France, ou les USA. C’est donc la Russie qui menace la paix d’Europe – et du monde entier.

“8) Pour le développement de l’Ukraine.”

Mais il est impossible pour un pays de redresser son economie lors qu’il subit une invasion d’un aggresseur et lorsqu’une part importante de son territoire est occupee. Les deputes russophiles disent en plus dans ce paragraphe:

“Deux exigences doivent être respectées: la fédéralisation de l’Ukraine et sa neutralité.”

Ce sont des exigences russes. Si ces députés sont vraiment des “Français Libres”, pourquoi est-ce qu’ils exigent le respect des exigences d’un autre pays – et en plus, un aggresseur?

Ils ne demandent pas que la souveraineté, l’indépendence, et l’intégralité territoriale de l’Ukraine – violées par la Russie – soient respectées.

Ces mensonges demontrent que ces deputes ne sont pas de “Français Libres” mais des traîtres et des propagandistes pro-russes.

Enfin, il faut répondre à la suggestion implicite de leur propos que le Général de Gaulle aurait livré les Mistrals à la Russie.

C’est faux. L’Homme du 18 juin voulait la coopération de la Russie (alors soviétique) pour contrer la domination des USA sur l’Europe occidentale dans les années 60. Mais il comprenait parfaitement (et même mieux que certains présidents et sécretaires d’Etat des USA) que la Russie soviétique était une menace à l’Occident.

Le Fondateur de la France libre n’hesitait pas à lancer un pied-de-nez aux Soviétiques en septembre 1967, à Varsovie, en parlant d’une “Europe de l’Atlantique à l’Oural” pour réclamer la liberté des peuples de l’est européen et la dissolution des deux grands blocs.

Parce que le Fondateur de la Cinquième République était, avant tout, un défenseur ardent de la liberté des peuples et des pays de disposer d’eux-mêmes. Il réclamait cette liberté pour la France (bien evidemment) et pour les autres pays du monde. Et il a fait de la France un modèle pour tous les pays du monde à imiter.

Non, le général de Gaulle n’aurait jamais livré des navires de la classe Mistral à une Russie aggressive, tout comme il n’avait pas soutenu la Russie soviétique dans la crise de Cuba.

 

Comment debarrasser la France de la domination américaine et renforcer la position de la France au monde


Sous la présidence de François Hollande, la France est devenue un larbin de Washington, tout comme elle l’était sous la IVème République. En effet, Washington continue à reserrer sa domination sur le continent européen (en utilisant tous les moyens possibles, surtout la soi-disante “construction européenne” dont laquelle il est le “fédérateur non-européen”) et d’autres régions du monde. Cette domination des USA nuit gravement à la securité et les interêts nationaux de la France.

Comment debarrasser la France de cette hégémonie américaine?

Il faut utiliser la même stratégie que celle utilisée Francois Ier pour libérer la France de l’étau habsburgien dans le XVIème siècle et celle mise en oeuvre par le général de Gaulle pour deserrer la domination américaine sur l’Europe occidentale dans le XXème siècle : une politique d’alliances alternatives. Il faut augmenter la puissance économique et militaire de la France et a la fois chercher des allies alternatives qui pourraient faire les contrepoids contre l’hegemonie américaine.

Ce deuxieme enjeu strategique est le focus de ce dossier.

Pour contrer la superpuissance américaine, il faut nouer des alliances avec les pays (ou blocs des pays) qui pourraient faire les contrepoids contre les USA, notamment avec la Chine, l’Inde, la Turquie, les pays arabes du Golfe arabo-persique (qui sont devenus tres méfiants de Washington), et les pays de l’Amerique Latine (surtout le Méxique et le Brésil).

francechinecommerce

Infographie par LCI/TF1, 2014.

Pour nouer une alliance stratégique avec la Chine et ouvrir le gigantesque marché chinois :

  • La France devrait reconnaitre publiquement les Iles Diaoyu/Senkaku, Spratly, et Paracelsus comme territoire chinois et partie intégrale de la Chine, soutenir diplomatiquement (notamment en Conseil de Sécurité de l’ONU) les efforts de la Chine de s’en emparer, interdir le Dalai Lama de venir en France, soutenir la Chine contre les manifestants hongkongais, offrir des visas Schengen valables pour 10 ans aux citoyens chinois, et ordonner aux avions civils français d’obeir au contrôle aérien chinois dans la zone d’identification aérienne chinoise autour des Iles Diaoyu, et reconnaitre toute la Mer de Chine meridionale comme des eaux territoriales de la Chine, si la RPC ouvre son marché, sans limitations et sans aucun tarif, à TOUS les produits français dans TOUS les secteurs de l’économie, si les compagnies aériennes chinoises achètent EXCLUSIVEMENT d’avions d’Airbus, si la Chine achète EXCLUSIVEMENT des reacteurs nucléaires d’Areva (et pas d’autres), si elle permettra aux investisseurs étrangers d’acheter des participations dans des aéroports chinois, et si les elites chinoises achètent des voitures françaises et pas d’autres. Il faut que la Chine ouvre son marché à TOUS les produits francais, pas seulement le porc et le vin. (http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?cid=1101&MainCatID=11&id=20150309000110)
  • La France devrait vendre à la Chine la mine d’uran à Fanay pour exploitation, et de la terre cultivable actuellement non utilisée pour la cultivation du vin aux vignards et milliardaires chinois. Il faut aussi reduire la Foret des Landes et utiliser sa terre pour la cultivation des vins de vin rouge, qui est tres plebiscite par les Chinois.
  • La France devrait commencer l’exploitation de ses réserves de manganium sous-maritimes (sous la mer) autour de Tahiti et de la Reunion et exporter le manganium à la Chine (mais aussi aux autres marchés émergents, comme l’Inde et la Corée du Sud).
  • L’Etat français devrait negocier la vente de ses actifs en PSA Peugeot Citroen et Renault au constructeur chinois Dongfeng pour le prix le plus haut possible, et la vente de ses nombreux châteaux et hôteaux particuliers aux millionnaires chinois.
  • La Chine devrait créer beaucoup plus des Zones Economiques Franco-Chinoises partout en France, surtout en régions les plus touchées par le chômage (la Languedoc-Roussillon, la région PACA, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Champagne-Ardennes, les départements de Seine-Saint-Denis et du Val de Marne etc.).
  • La France devrait augmenter, de manière significative, sa production agroalimentaire, afin d’exporter plus de nourriture au marché chinois.
  • La France devrait faire signer un accord de voyage sans visa à l’Union Européenne et la Chine.
  • La France devrait augmenter le tempo de l’exploitation des ressources de nickel à la Nouvelle Caledonie si les marchés émergents en ont besoin.
  • Quand le budget français est met en équilibre, la France devrait vendre toutes ses ressources minérales sous-maritimes à la Chine afin de se désendetter.
  • Il faut créer un agence qui fera une promotion constante des produits français dans le monde, particulierement en Chine. Il faut notamment promouvoir les voitures, boissons alcooliques, et les autres produits de luxe français.
  • Garantir que les touristes chinois pourront recevoir une visa francaise en 24 heures, afin d’attirer plus de touristes chinois en France et afin qu’ils achete plus en France. (http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20130830trib000782407/le-voyageur-chinois-nouvelle-vache-a-lait-d-aeroports-de-paris.html)
  • Coopérer avec la Chine et les autres pays du groupe BRICS dans le sens de dédollarisation du monde; cesser immédiatement d’utiliser le dollar dans les transactions internationales, sauf celles conduités avec les USA eux-mêmes.
  • Acceder à l’accord d’échange libre proposé par la Chine pour l’Asie orientale.
  • Signer avec la Chine un accord de non-espionage (no spy agreement) et de défense mutuelle en espace cyber.
  • Garantir mutuellement l’utilisation des constellations de satellites de navigation Galileo et Beidou par les forces de missiles des deux nations.
  • Signer avec la Chine un accord qui permettrait au CEA des achats d’uran de haut et de bas enrichement, et de pluton, à la Chine, si besoin.
  • Mettre en ouvre des exercises annuelles jointes des armées aériennes française et chinoise, notamment dans le domaine du combat aérien, afin que l’AdlA puisse pratiquer des maneuvres du combat aérien avec des pilotes chinois des J-7, J-10, J-11/15/16, Su-27/30, et J-31.
  • Signer un accord qui permettra à l’AdlA française d’utiliser le vaste espace aérien chinois pour l’entrainement de ses pilotes et pour des exercises.
  • Acheter des avions discrets J-20 ou J-31 à la Chine dans l’avenir, ou même mieux, les developper ensemble avec la Chine.
  • Proposer a la Chine de fournir des engins spatiaux Ariane pour la base lunaire planifiée par la Chine si Pékin donne à la France l’accès à cette base, une fois construite.
  • Faire abroger l’embargo sur la vente d’armes à la Chine par l’UE.
  • Faire entrer la France dans le groupe BRICS et dans l’Organisation de Cooperation de Shanghai (Shanghai Cooperation Organization).
  • Condamner les USA de la maniere la plus severe quand leurs navires de guerre voilent pres des iles Diaoyu, Spratly, ou Paracelsus et le deploiement propose des systemes de defense antimissiles americains THAAD en Coree du Sud.
  • Condamner de la maniere la plus severe les vols d’espionage des avions americains pres de l’espace aerien chinois.
  • Decerner la Legion d’Honneur aux presidents chinois Jiang Zemin, Hu Jintao et Xi Jinping et au Premiers ministres Zhu Rongji, Wen Jiabao et Li Keqiang.
  • Decerner la Medaille de l’Aeronautique aux generaux d’armee aerienne (chinoise) XU Qiliang and MA Xiaotian.
  • Creer une commission permanente franco-chinois au plus haut niveau qui devrait etre presidee par les presidents des deux pays, coordinnee par leurs ministres des affaires etrangeres, et avoir des groupes de travail specifiques aux domaines concrets (p.e. l’agriculture, l’exploration de l’Espace, la sante, la lutte contre les drogues, la defense…)
  • S’opposer le jugement défavorable des tribunaux internationaux contre la Chine sur la question de la Mer de la Chine du Sud et au “pivot” américain en Asie orientale.
  • Offrir de vendre des BPC Mistral et des hélicopteres pour ces batiments (et pour les navires du Type 071 chinois) à la Chine.
  • Demander à la Chine que Marseille, et non Barcelone ou Valence, soit la porte maritime en Europe pour des produits chinois.

Afin de nouer une veritable amitie avec les pays de l’Amerique Latine, il faut :

  • Offrir un asile et une transportation securisée à Julian Assange et Edward Snowden;
  • Présenter des excuses au président bolivien Evo Morales pour le refus injustifié de l’entrée a l’espace aérien francais à son avion en 2013;
  • Pénaliser severement toute compagnie qui collabore avec les services sécrets américains ou britanniques ou qui espionne sur les Francais;
  • Offrir aux armées latinoaméricaines de l’équipement francais moderne, notamment au Brésil qui aura besoin de remplacer son porte-avions Sao Paulo et les avions de son groupe aeronaval;
  • Faire enseigner l’espagnol et le portugais à beaucoup plus des éleves français ; creer des classes bilingues avec les gouvernements des pays de l’Amerique Latine;
  • Décerner la Légion d’Honneur à l’ex-président brésilien Luis Inacio Lula da Silva, a l’entraineur franco-bresilien Cláudio Roberto da Silva, au president argentin Mauricio Macri et aux joeurs de foot Ronaldinho, Edinson Cavani, Thiago Silva, Maxwell Scherrer, Lucas Moura et David Luiz;
  • Acheter quelques avions d’entrainement et d’attaque brésiliens Super Tucano et des avions de ravitaillement bresiliens KC-390 sous licence si le Bresil achete des avions Rafale et des helicopteres francais pour son porte-avions Sao Paulo. Les Super Tucano seraient tres utiles contre les terroristes en Afrique et on Moyen Orient, beaucoup plus efficaces que tout drone;
  • Ouvrir plus de consulats au Brésil et au Méxique; et
  • Faciliter l’obtention des visas touristiques et visas d’étudiant par les touristes et les étudiants latinoaméricains; ou mieux encore, faire signer un accord permettant des voyages touristiques sans visa entre l’UE et le Brésil, ainsi qu’entre l’UE et le Mexique, et entre l’UE et la Colombie.
  • Continuer à soutenir la candidature de Brasilia au siege permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU.
  • Faire integrer la banque internationale des BRICS et le groupe BRICS lui-meme par la France.
  • Faire integrer le groupe ALBA (en tant qu’etat-observeur) et le groupe Mercosur par la France.
  • Encourager les pays latino-americains a integrer la Francophonie en tant que membres-observateurs.
  • Condamner la construction d’une palisade à la frontiere mexicano-americaine et les propos des candidats republicains à la presidentielle sur les immigres.
  • Signer avec les pays de l’Amerique latine des accords de non-espionage (no spy agreement) et de défense mutuelle en espace cyber.

Pour nouer une alliance stratégique avec l’Inde et ouvrir le gigantesque marche indien, il faut:

  • Reconnaitre publiquement toutes les pretensions territoriales de l’Inde, notamment en Cachemire;
  • Offrir a New Delhi la construction des sous-marins nucleaires, des fregates FREDA et FREMM, et des BPC de la classe Mistral, in situ en Inde dans le cadre du programme Make in India;
  • Donner des cadeaux personnels au Premier Ministre Narendra Modi (y compris une kurta tres chic);
  • Decerner la Legion d’Honneur au President et Premier Ministre indien ainsi qu’a l’ancien Premier ministre indien Manmohan Singh;
  • Offrir a l’Inde des systemes de defense anti-aerienne et anti-missiles de courte, moyenne, et longue portee, y compris Aster-15 et Aster-30;
  • Signer une alliance de defense formelle avec l’Inde;
  • Signer un accord de non-espionage (no spy agreement) et de défense mutuelle en espace cyber.
  • Developper des armes hypersoniques et des lasers anti-missiles avec l’Inde; et
  • Soutenir la candidature de l’Inde au siege permanent au Conseil de Securite de l’ONU.

Enfin, pour approfondir l’amitie et la cooperation avec tous ces pays, il faut aussi: